C'est une des races françaises les plus anciennes dont les couleurs chatoyantes sont proches de celles du coq sauvage d'Asie, le Bankiva, considéré comme l'ancêtre de tous les gallinacés domestiques.
Cette race, en dépit de l’image de symbole de la France qui trône sur les maillots de foot ou culmine sur les clochers, n’est pas plébiscitée dans l’aviculture moderne. Preuve en est, sa standardisation tardive en 1923, ainsi que sa quasi disparition, dans l’indifférence générale, au sortir de la Seconde Guerre mondiale.
Le manque de poids de la poule est un premier facteur d’explication, mais il faut aussi y voir la concurrence de poules rousses pour un élevage « en batterie » où le rendement est clairement privilégié.
La mobilisation des éleveurs du Bresse-Gauloise Club a probablement permis de sauver la race d’une extinction certaine. Cette race possède pourtant des indéniables qualités : facile à élever, légère, vivace, bonnes aptitudes au vol. Elle peine malgré tout à s’imposer au-delà des passionnés. Aujourd’hui encore, les effectifs de la race restent très faibles.
Le dimorphisme entre le coq et la poule sont importants tant dans le gabarit que dans le plumage. La poule porte un plumage discret qui optimise son camouflage. Elle porte un camail or clair flammé de noir.
Le coq présente un plumage coloré, dans le camail plusieurs nuances se côtoient du rouge orangé à l’or clair. Sa queue noir aux plumes appelées faucilles lui donnent un air noble.
Au niveau des similitudes, mâle et femelle partagent une crête simple, les oreillons blancs assez grands et des yeux à iris orangés.