Le mouton des landes

un animal rustique adapté aux pâturages

Photos : Hervé Ronné

La race des Landes de Bretagne occupait l'intérieur de la péninsule armoricaine où elle pâturait sur les landes et les friches. Cette nourriture explique son bon développement physique.

L'animal en bref

Cet environnement immédiat l’a longtemps cantonné à un rôle de défricheur (au mépris de sa viande). On le croise donc assez naturellement dans toute la Bretagne mais au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le mouton breton, comme on l’appelait alors, disparaît peu à peu du paysage qui l’a vu naître.

On croyait la race éteinte mais des promeneurs découvrent en Brière (zone au nord de l’estuaire de la Loire) un troupeau dans un système d’élevage ancestral, en libre pâture sur les îles du marais. Ce milieu clos a été une aubaine pour la conservation de la rusticité de la race, tout croisement ayant été rendu impossible.

Grace au travail des zootechniciens, ce groupe d’une soixantaine d’individus retrouvés dans les années 80 s’est étoffé de plusieurs milliers d’individus sur plusieurs élevages.

Caractéristiques de la race

Le mouton des Landes de Bretagne est reconnu pour son élégance. Sa tête allongée est fine, pourvue de deux oreilles fines. Sa queue se termine toujours en forme de crosse, standard de la race. Noire ou blanche, sa toison ouverte possède de longues mèches.

Le mouton des Landes à la Bintinais

Le mouton des Landes vit, comme les 3 autres races ovines conservées à l’écomusée (mouton de Ouessant, mouton Avranchin, mouton Belle-Ile), en troupeaux. Malgré des effectifs en constante croissance, l’animal reste menacé et fait l’objet d’un programme de conservation. Chaque naissance (de janvier à avril) est l’occasion d’étoffer les élevages. Son agnelage est facile, les agneaux résistants.

Quelques chiffres